Com'Cous'!
Vous, je sais pas, mais moi, le "Commandant Cousteau", j'ai encore envie de me le farçir, le vieux...
Voici un bref résumé de la biographie de ce Kim-Jong-prout' du phare de la pensée de bloub-bloub
Haah! ça fait du bien quand ça s'arrête (t'avais qu'à pas commencer, DuKon!)
Bloub! Bloub!
Qui a invité Nicolas Hulot? (Je sens que ça va chier).
Déjà tout petit, CC aimait se baigner. Jusque-là, ça va. Moi aussi, j'aime ça, me baigner. Y fait juste un peu plus froid du côté d'Argenton (Finistère-Nord) que de celui d'Hyères. 26°C.
Sur la côte nord du Finistère, même en juillet, on navigue plutôt dans les 15 degrés; ça te les rafraîchit au point que tu t'demandes où elles sont passées, quand tu jettes un regard au fond de ton maillot de bain! Mais t'es un homme! un Mec! Même pas froid! (mais b... où est-ce quelles sont passées?). La fierté mâle en prend un coup, mais rassurez-vous, on s'en remet vite, moyennant des soins appropriés.
Aaaah! ça va mieux...
Donc CC n'a pas eu les mêmes soucis que moi.
Pendant qu'il s'ébattait, son pote Gagnan (j'invente rien...), dans l'atelier, limait par-ci, rognait par-là, un détendeur pour que CC suphoque pas quand il se trouvait nez-à-nez avec un mérou pas encore prénommé Jojo (mais ça allait venir).
Le gros plouc-à-bonnet-rouge-pour-faire-loup-de-mer aura passé sa vie à baiser le monde.
{ici, il joue avec ses poupées Barken et Bi; il est resté jeune}
La Royale, d'abord, qui lui a généreusement donné la Calypso (avec sainte-barbe garnie et tout: les flingots pour bousiller les requins qu'ils n'ont même pas bouffés et la dynamite à faire péter dans les lagons pour savoir combien il y a de poissons dedans; et oui! c'est ce qu'il a trouvé astucieux de faire, ce grand protecteur de la nature; c'est pour ça que Chirac, que ça démangeait grave de faire son petit de Gaulle en recommençant à Mururoa ce que son prédécesseur avait cessé de faire, a demandé au grand spécialiste/scientifique si c'était bien ou mal: "Non!", a répondu l'escroc maré-mû, après avoir fulminé contre auparavant...). Si vous ne me croyez pas, remangez-vous "Le monde du silence" (et gerbez-le dans la foulée, à tant que faire), et les archives de la presse autour de 1995-6-7.
N.B.: la Calypso, un dragueur de mine(tte)s, c'est avec vos sous qu'on a pu la construire et la faire naviguer. Nyarque-nyarque...
En plus, il est moche, ce bateau:
Il a aussi niqué les fiscs français et étasunien: sa fondation bidon, il l'a basée dans un des paradis fiscaux les plus rentables. Financée par vos dons, ne l'oubliez pas, vu que vous êtes assez gogos pour lui filer votre fric. Hé, si vous en avez tant que ça, du pognon, pensez à moi, hein! Ah! merde! j'oubliais que dans ce cas-là, vous ne bénéficiez pas de déductions sur vos impôts...
Le public (i.e. vous, encore; vous êtes vraiment tellement rabougris de la comprenette que vous ne m'inspirez aucune pitié).
Quelques petites histoires pour remuer le cou(s)teau dans la plaie.
Je suis insomniaque. Pour tuer le temps, puisque je ne suis pas trop médocs-pour-dormir, j'allume parfois la télé. Antenne2 (ou je sais pus comment ça s'appelle), financée par votre redevance, diffusait la nuit les célèbres "documentaires" (= documenteurs) qui, la moitié du temps consistaient en des plans autosatisfaits du débris tous dentiers dehors.
L'un des films dénonçait la pêche de poissons vivant quelque part du côté de Java/Bali/etc. pour faire joli dans les aquariums des retraités millionnaires de Floride. Pêche très sympa, dans les coraux, en apnée, par des indigènes munis d'une petite pompe qui pschittait du cyanure. Les pesked, stoned (on le serait à moins), pas plus vifs que des champignons, se laissaient cueillir sans résistance. Le scandale dénoncé par l'amoureux de la Terre-qu'on-emprunte-à-nos enfants, c'était que seule une bestiole sur dix arrivait vivante à destination. C'était tellement scandaleux, ou alors, c'est que son ophtalmo' était en grève (ou en vacances aux Seychelles, grâce à ses dépassements d'honoraires), que Jakiv' n'a pas vu que le pêcheur allait crever aux alentours de trente-cinq balais, de faim à cause qu'il n'a plus un chicot et que la bouillie c'est trop cher là-bas; rapport au cyanure, vous voyez.
Un autre film a été tourné pas loin, à portée de Calypso dans l'Océn Indien (le cool, pas les quarantièmes rugissantes, encore moins les cinquantièmes z'hurlantes faut pas déconner; regardez sur une carte, ignorants!, ou votre catalogue Club Med'), Madagascar. Un autre scandale, vous pensez bien: à côté de Tana ('narive; bon, je sais, on dit Antananarivo aujoud'hui, mais j'ai la nostalgie des colonies; quand, pour se poiler, on prenait LE train, armés jusqu'aux dents, pour faire des cartons sur l'autochtone; ouarfe! le pied!), les décharges fument comme des pompiers, et ça sent pas bon dans la capitale. Sans compter que ça fait vraiment désordre, pour l'image de marque de la Grande Ile l'îlot-de-rêve, ça ruine ses ambitions touristiques, les investisseurs qui fuient, tout ça. Imaginez: tous ces gosses en haillons qui fouillent dans les ordures pour trouver à bouffer... Alors le valeureux naute écolo s'est invité chez le chef de la tribu de l'Etat, qui lui a promis de déplacer les décharges tout au fond de la cambrousse, dans des trous-du-cul-du-monde où on ne les verrait plus, ces rebuts de l'humanité.
Mais Mr-Propre-mais-bio a fait mieux. Dans un autre footage, on le voit, trônant au milieu de son pneumatique au milieu de ses fidèles séides, descendant l'Amazone. Au détour d'un méandre, les guides font s'arrêter l'expédition. Ils ont des choses à faire qui inspirent le grand timonier. En effet, dans la forêt luxuriante qui exubère à foison, apparaissent trois femmes dévêtues de haillons, le cheveu à faire pâlir le plus intégriste des rastas et le staff marketing de l'Oréal réunis, communiquant en apparence à grands renforts de gestes et d'onomatopées diverses.
Les guides leur apportent des vêtements, des tongs, de la nourriture. Ils leur allument un feu, leur font un peu de cuisine. La vieille baderne, qui a LA lumière en ethnologie, éthologie, anthropologie et d'autres trucs en -ologie, mais faut arrêter, sa modestie en souffrirait trop, en tire d'éblouissantes observations conclusions géniales déductions (tiens? pas fiscales, pour une fois?)définitives. De fait, ça crève les yeux: ces trois braves dames ne peuvent être que les dernières représentantes d'une civilisation ancienne, détruite par les conquistadores ou même ceux d'avant (il y en a plein: Mayas, Toltèques, Incas... que sais-je encore, ça pullule dans le coin), dont elles sont les dernières traces, en témoigne le fait que plus personne ne connaît leur langue. Peut-être qu'un jour, quand tout aura été déboisé pour faire pousser du soja OGM pour nourrir les bestiaux occidentaux, allez savoir si ne surgiront pas les temples et les palais d'un nouvel Angkor-Vat? Hein, allez savoir... Et si c'était lui, l'illustre futur Gagadémicien-Français à l'épée de cristal, le précurseur, d'un savoir oublié qui peut-être sauverait l'humanité (ou prédirait son inéluctable disparition [j'écris ceci cinq jours avant l'apocalypse maya du 21/12/2012]; c'est pareil); c'est Malraux qui l'aurait où je pense, non?
Bon! Malveillant comme on me connaît, j'ai la faiblesse de ne pas considérer comme nulle et non avenue une {hypo-}thèse soutenue mordicus par un illuminé (moi), que ces trois femmes étaient des folles, aux motifs que:
- une civilisation, fût-elle vouée à la disparition, ne peut être caractérisée que par trois représentant(e)s, surtout du même sexe, du même âge (celui de la ménopause, c'est chiant pour se reproduire)
- des borborygmes, des gesticulations dont on perçoit que le sens est: "que nous apportez-vous à consommer" (bouffe, habits, feu...) peuvent difficilement être une langue
- le feu, justement! On le maîtrise depuis 500 000 ans; comment peut-on oublier comment on le conserve, on le produit, on l'utilise, surtout des femmes {mais je vais encore me faire traiter de vieux phallocrate, ce qui est très con, vu que déjà tout petit...}?
- et puis, damned! des femmes qui ne s'habillent plus, qui ne prennent plus aucun soin d'elles, ne chantent plus...
- Pas de parure, de cosmétique, de désir de se plaire
- somme toute, un reste d'hôpital psy de forêt vierge dont on s'occupe comme on peut, gentiment, généreusement qui plus est.
- Pour d'autres détails, demander à Antenne2, qui doit détenir les droits de diffusion.
Mais quand même, bouffer que de la tortue et du poisson cru, des plantes pas forcément bonnes pour la santé, ça vous fait pas penser à l'horrible Gollum? Le comcous' a de bien drôles de références culturelles et scientifiques.
Vous savez quoi? Non, très peu de gens l'ont su. J'en suis pas très fier, mais profondément satisfait.
C'est un matin que Didier Tchang (bin ouais, comme Tintin, j'ai quatre copains chinois, même pas apparentés, qui se nomment Tchang; les deux autres, c'est Li...) m'a appris le décès du "Commandant Cousteau". J'ai donc eu jusqu'au soir pour décider de ce que j'allais faire pour fêter ça. C'est pas tous les jours qu'on se voit débarrasser d'un fléau d'autant plus nuisible qu'il fait la quasi-unanimité en sa faveur.
Et j'ai trouvé:
http://www.bofingerparis.com/fr/carte-restaurant/fruits-de-mer.html
J'habitais juste à côté. Ce qui fait que plus-écolo-que-moi, j'y suis allé à pied.
N.B.: "Bofinger" ne se prononce pas comme "Goldfinger", mais comme ça s'écrit; encore faut-il savoir lire.
Bzxzh
Oncle Marc