Cher!

Dimanche 8 juillet 2012

Vous, je sais pas, mais moi, y'a des trucs qui me défrisent le bigoudi, en particulier les dépenses inutiles à tout le moins, crétines assurément, et dictées par des considérations bassement mercantiles. Car, si elles ne profitent pas à la cause qu'elles prétendent servir, elles profitent quand même à quelques-uns.

 

Témoin l'obligation récente d'avoir à bord DEUX éthylotests. Déjà, pourquoi deux? Un pour chaque poumon?

Imaginons le mec qui monte dans sa caisse, bon, il a un peu picolé mais pas trop, il est pas sûr de pas avoir dépassé la dose prescrite, il ouvre sa boîte à gants, et là AARRGGHH!!!: DEUX éétthhyylootteessttss, je vois double, je rentre à pied. Sage décision. Déjà, c'était pas raisonnable d'aller au bistro en bagnole.

Et si, ouvrant sa boîte à gants, il en voit quatre, m'est avis qu'il est déjà tellement rôti qu'il en a rien à foutre. Et Yo-ho-ho! Et une bouteille de rhum.

 

Ces jours-ci, mon mail est spammé à donf' de pubs pour des éthylotests gratos. Blast it! J'ai pas de bagnole! Ils le savent ça?

 

Bon, cela ne sera pas la première fois que l'automobiliste est mis à contribution.

Petits rappels:

  • la vignette pour les petits vieux;
  • la foutue boîte d'ampoules où il manque toujours celle qui claque tout le temps, et qui finit à la poub' telle quelle, avec encore cinq petits machins dont la loupiote de rechange pour le plafonnier ('achement indispensable);
  • le "90" pour les jeunes conducteurs, remplacé par un "A" européen;
  • le triangle de signalisation, utile, certes, mais qu'on sait plus comment ça se monte quand on en a besoin (de toutes façons, on sait plus où on l'a foutu et on est énervé);
  • le magnifique gilet jaune-qui-fait-mal-aux-yeux et qui décore si joliment la place du mort en jurant tellement avec la couleur de la carrosserie qu'un coup d'oeil à droite, et hop! décollement de rétine.

 Dans un précédent article, je faisais de la pub' pour la légalisation des drogues, y compris les dures, ce qui serait bien plus utile, en particulier pour enrayer la transmission de l'hépatite et du sida que ça:

 

 

 

 

C'est beau, hein?

Je suis passé juste à côté des dizaines, peut-être des centaines, de fois. C'est seulement la semaine dernière que je l'ai VU! Comme ça ressembe à un gros horodateur, et que les horodateurs ça pousse sur les trottoirs comme des champignons métalliques après la pluie (et Brest a pris l'habitude, pendant la guerre WWII, de se ramasser de la ferraille tombée du ciel), je ne l'avais pas remarqué. C'est derrière l'hôpital Augustin-Morvan, dans une encoignure.

 

 

 

 

 

A quoi c'est censé servir? A collecter les seringues usagées. Les guédros' responsables et soucieux de leur santé -vous en connaissez beaucoup, des junkies pareils?- se sont sûrement précipités.

J'aimerais bien savoir combien de seringues ont été récupérées et quel service se charge encore de le faire.

Bien sûr, ça part d'une bonne intention -dont l'enfer est pavé-, et je sais qu'on va m'objecter que si je me fous de ça, j'encourage à se shooter. Portnawak'! Ce type de "raisonnement" n'est tenu que par des malades de la cervelle, qui feraient mieux de se "purger avec quatre grains d'ellébore" comme la commère du bon Jean de la Fontaine.

 

 

Bzxzh,

Oncle Marc



08/07/2012
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