Journal au quotidien

Vous je sais pas, mais moi, ça m'a toujours intéressé, l'origine des peuples.

26 mai 2011. Je vais au tabac/FdJeux(!)/bistro/presse. L'Express m'aguiche avec une grande affiche collée par terre et un présentoir juste à portée de ma main. Je la tends, cédant à la tentation: d'où viennent les Bretons titre-t-il. J'avais quelques petites lumières à ce sujet. J'ai été confirmé dans ce que j'avais deviné. Il y a eu quatre vagues, grosso modo. Oh! Pas des tsunamis. La première, venue du "Bassin Méditerranéen" (c'est vague, comme vague; même un peu flou: 5000-2000 avant. Trois millénaires. Pas trop speed, les mecs. Faut dire que ni Besson, ni Hortefeux, ni même les Le Pen n'étaient nés. Personne pour vous demander: "vos papiers!" Ce qui leur a laissé le temps de planter des menhirs partout.)

 

 Bon. La deuxième vague a moins pris son temps. 4è siècle avant - 1er après. Ce sont eux les Celtes; il déboulaient sur leurs petits chevaux increvables des steppes d'Asie centrale. Sur le territoire de la France d'aujourd'hui (19/20/21...unième siècle), à peu de choses près, on les appelle les Gaulois. Nos ancêtres. Paraît-il.

 

Troisième-quatrième vagues: une première phase "romaine", 4è s.ap., les romains, donc, vu qu'il ne servait à rien, le mur d'Hadrien (et qu'il devait coûter la peau des c...), déportent leurs troupes z'autochtones et les envoient en Armorique. C'est des cousins! Des Celtes! Bienvenue à bord.

Une deuxième phase, sympa; des cousins aussi. Les moines qui arrivaient d'Irlande, Cornouailles, Pays de Galles, pour nous évangéliser. Pas sans mal: les locaux préféraient danser le tripatrap' de la montagne autour des dolmens ou d'un tantad plutôt que d'aller se faire tympaniser à la messe autour du culte morbide d'un pauvre treu du reste assez cool. Son premier miracle fut de transformer l'eau en vin. En vain? S'il avait changé l'eau en cidre et en chouchenn...

 

 

Et voilà. Depuis, il n'y a pas eu d'immigration en Bretagne, ou peu. Mais ça change un peu. Il suffisait d'aller ce matin au marché: non, elles n'étaient pas toutes "blanches", les petites dames qui fouillaient dans les étals de fringues pas chères. Elles sont adorables.

 

A part ça, les Bretons sont des brennig. Quand ils peuvent ! Ils ont été nombreux à quitter leur plou (qui a donné le mot "plouc"), leur paroisse, pour aller bosser ailleurs. La diaspora bretonne n'a rien à envier aux autres. Il y en a partout sur le globe, des bretons. Au secours!

 

Il y a un truc qui m'amuse, c'est d'imaginer la tête de Jean-Marie & Marine (Damn! ma petite soeur s'appelle pareil, mais elle est beaucoup plus mignonne, evel just) quand ils verront qu'ils sont un mélange de feuj', de crouïas/melons/ratons (j'en connais plein...), de huns qui mettaient leur steak à cuire entre la peau de mouton qui leur servait de selle et leur poney, des purs barbares; et sans doute des ascendants plus exotiques...

 

Comme quoi, on est tous des sacrés mélanges, et des mélanges sacrés.

J'aurai du mal à croire celle ou celui qui prétendrait que, lors de la visite de l'ambassadeur du Siam, qui a donné son nom à la célèbre rue de Brest, il n'y a pas eu de contacts amoureux intimes entre les autochtones et quelques membres de la délégation. N'en déplaise à m'sieur l'curé, qui ne veut pas que

les garçons embrassent les filles

mais il ne défend pas

que les filles embrassent les gars... 

Vous en pensez quoi?

 

Bzxzh

Oncle Marc



27/05/2011
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