caissière/leclerc

Vous je sais pas, pas seulement à cause de  ça

j'ai une infinie tendresse pour les caissières de super-hyper

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j'ai a priori une infinie tendresse à leur égard mais ces temps-ci ça chie.

Il y a deux mois un petit con de caissier prénommé Benjamin, place Maurice Gillet, Saint-Martin/Brest -je dénonce, genre années 1940, je suis un salaud fini-  a décidé unilatéralement en apercevant le flash de mon APN avec lequel je faisais une photo de Plurt's au gruyère-chorizo avec le prix dessous pour l'envoyer à l'observatoire de "60 millions de consommateurs" s'est pris pour Zorro sauf qu'il s'est gouré pour la moustache, la sienne il s'est collée en guise de bouc. Ce qu'il doit croire être, les JEUNES FILLES (bon: des caissières, hein; faut pas espérer un niveau quelconque) lui obéissent. Ce petit trou-du-cul ça devrait être en u seul mot a décidé que je n'entrerai plus dans le magasin sauf à me faire fouiller histoire que je cacherai une GoPro dans des endroits que je n'ose même pas imaginer mais l'évolution darwinienne nous réserve bien des surprises. Vous verrez!

Donc je vais plus à Carrefour City, place Maurice Gillet, Brest, dois-je insister.

Je me suis rabattu sur le Leclerc-centre, rue de la deuxième débé.

Autrefois (dans les années 1970; oui je sais, moi non plus chuis pas frais) c'était rue Jean-Jaurès avec le rayon alimentation au sous-sol. Ça craignait. Mon futur-ex-beau-père (sous-directeur des services vétérinaires) fut alerté. On effectua des prélèvements. Sur les choux-fleur, les carottes et les artichauts, produits locaux pourtant, ce qu'il y avait de plus frais dessus c'étaient les rats. Très vifs, même; ils ont eu un mal fou pour en capturer quelques-uns mais il fut avéré qu'ils étaient en bonne santé et somme toute pas plus mal nourris qu'un poulet de batterie. Mais quand même il fut demandé à MEL (oui, je sais, faut que je précise: Michel-Edouard Leclerc, le fils de son père: l'-épicier-de-landerneau... qui donnait des conférences et distribuait SON bouqui (oui, il n'en a produit qu'un seul, c'est dire) à ma petite sœur alors en BTS secrétariat à Kérichen où, tel Renoir s'attachant les pinceaux aux doigts mais il avait une excuse, son grand âge, là, Leclerc-père était étudiant au fond d'un sixième pentu sans ascenseur ni chauffage où pour écrire il se ligotait des petits bâtons sur les doigts. Qu'est-ce qu'on peut raconter comme conneries pour justifier qu'on a gagné au loto. C'est dingue. Vous vous êtes déjà attaché des cure-dents aux doigts pour mieux tenir votre bic? Pauvres de vous. Et sur les doigts de pied? Accueilli par l'éducation nationale, à quoi servent nos impôts...

De nos jours (2014, hein, quand même) ça s'est modernisé. Le poisson reste un poil flapi, le maquereau

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a l'oeil un chouille torve et le boucher-charcutier on se demande à quoi il s'occupe VRAIMENT, mais dans l'ensemble y'a pire.

Reste le problème des caisses.

J'aime les caissières.

Souvenir: en 1975, ben ouais faut dater sinon on passe pour un guignol, on est étés en Yougoslavie c'était encore le temps de Tito; ça s'appelait comme ça à ce moment-là, on est allés (non: on est z'étés) faire des commissions, parce qu'il faut bien bouffer, hein! D'une part j'ai remarqué que la caissière avait les mêmes sandales genre espadrilles basques en un peu pluschicos que la serveuse qui nous avait servi une "pivo" (une bière) au bistrot d'avant; de l'autre qu'elle les avait posées sur sa caisse; et de la troisième part qu'elle fumait en s'en foutant de nous, des touristes. Elle avait l'air pourtant sympa et à l'époque j'étais féministe (je le suis toujours) et pas loin de succomber, j'étais avec Michel Le Corre, père communiste mais plutôt tendance Tito que Staline, ce pourquoi je lui pardonne, je lui pardonne tout de toutes façons, et joyeusement! C'est ça le "communisme". L'émancipation des femmes, Jean Ferrat, tout ça... Oh là! On se calme! N'empêche, pas mal gaulée la caissière du super. C'était l'été, une courte blouse standard qui cachaient peu ses jolies cuisses: j'ai pris la gaule quoique payant la logistique vu que c'était moi le trésorier. J'en bande encore; c'est dingue, hein!

Qui eût crû qu'on pouvait bander à une caisse de super-marché quasi-soviétique dans les années soixante-et-dix?

Pas moi. Cependant je bandis. On ne se refait pas. Faut pas exagérer nonplus, mais : arrête...

Autre souvenir de caisse: j'étais SDF dans le XIVe arrondissement de Paris je précise pour les cons qui ne se sont pas aperçu qu'à Marseille c'est pas tout-à-fait pareil, quant aux autres je m'en branle, toutefois je bougeais beaucoup. J'avais fait la connaissance de Perrine dans une assoc' sympa, on avait fait ensemble des affiches pour une fête, on était devenus amis. Elle était caissière, pas dans un Lidl ni un Ed, un truc plus chicos où j'allais me ravitailler. C'était l'été et Paris l'été c'est cool. Il ne reste plus que les petits vieux. Et c'était le cas: une petite dame d'au moins 98 000 ans, si, j'ai vu des plumes! sort sa carte pour payer le contenu d'un caddie nettement au-dessus de son âge; les ptivieux ça bouffe RIEN normalement, bin c'était pas le cas. Elle remplit son sac à roulettes et fourre dans le "terminal-paiement"... sa carte vitale. Perrine explique, tout ça, ah oui, ah bon et mémé trouve enfin sa CB. Et l'introduit à l'envers. On la remet à l'endroit, mémé tape son code. De travers.

Perrine

--Restez calme...

J'approuve du regard. Je ne suis pas pressé, je propose mon aide. Perrine respire un peu; ça va aller.

Bin non. Mémé loupe sa seconde tentative; le dernier essai: loupé! Carte bloquée. Toutes ses courses de retour sur le tapis. Détresse, Perrine et moi. J'étais le plus riche SDF de Paris à l'époque, les ASSEDIC ayant repris leurs versements, j'ai payé le caddie. Ça faisait pas lourd. Une mémé, ça consomme peu. Moins qu'une mobylette, trois fois rien: un Solex. Perrine je t'aime.

 

Alors voilà, je fomente des représailles.

La conne qui m'a deux fois fait chier, je pense l'avoir repérée avec sa décoloration d'i y a plus d'un mois vu les racines grises encore foncées mais c'est loin de la prime jeunesse... va falloir ruser la prochaine fois elle pourrait bien sortir de chez sa coiffeuse d'autant qu'elle a l'air pédette comme un sac à dos, faut se méfier... d'autant qu'elle est retorse la bougresse! elle m'avait repéré, moi, le glandu: tiens y'a une caisse où y'a pas trop la queue -la queue elle ne sait pas ce que c'est, elle est performante: t'as pas posé tes oignons sur son tapis roulant qu'ils te sont déjà débités sur ton compte courant et en plus tu la fais chier parce que tu la retardes et que ses perfs' sur le tableau d'avancement tout ça, tu la fais chier chez le DRH. T'es qu'un client, après tout.

Je fomente, pour mon prochain retour parce que faut dire: Leclerc, c'est moins cher et chuis pas riche donc j'y retournerai, une pancarte DIY qui tienne dans mon sac à dos, pas cher car je la laisserai sur place avec écrit dessus:

CAISSE FERMÉE

Bzxzh

Oncle Marc



12/08/2014
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